En ma qualité de député de la Haute-Garonne, j'apporte mon soutien à Christophe Borgel, qui est concerné au premier chef.
L'un d'entre vous a indiqué, madame et messieurs, que le site de Toulouse consacrait une part de son activité de recherche à l'oncologie. Or, la direction de Sanofi le nie catégoriquement et ne se dit d'ailleurs pas concernée par le projet de canceropôle. Qu'en est-il précisément ?
Quoi qu'il en soit, dans le contexte de montée du chômage que nous connaissons et au regard de l'évolution des dividendes que le groupe a distribués, il est révoltant qu'il continue à adapter ses effectifs en fonction de ses objectifs de rentabilité.
En outre, qu'en est-il des vaccins qui ne seront plus fabriqués en France ? Le groupe cessera-t-il ou délocalisera-t-il leur production ? C'est une question non seulement de santé publique – Jacqueline Fraysse l'a dit –, mais aussi de sécurité nationale, sur laquelle l'État se doit d'être vigilant. Les vaccins ne peuvent être stockés de manière préventive : il est nécessaire de les produire au moment où on en a besoin, en tenant compte de l'évolution des germes concernés.
Enfin, les partenariats développés par le groupe avec les organismes de recherche publics sont-ils considérés comme porteurs ou constituent-ils au contraire un prétexte au désengagement de certains sites ?