La première fois que la question du crédit d'impôt recherche a été évoquée au comité d'entreprise, il n'a été question ni de projet de recherche ni de réponse aux besoins fondamentaux de la population. Des responsables des services juridiques et financiers se sont contentés de nous expliquer combien ils espéraient gagner grâce à cette mesure, ce qui nous a profondément choqués.
Ce sont les organisations syndicales qui ont demandé des investissements dans les biotechnologies. Ceux-ci ont malheureusement eu lieu à Vitry, où la suppression de production chimique et biochimique a touché plusieurs centaines de salariés, et à Neuville, où le site chimique, qui en regroupait 800, a fermé. C'est d'ailleurs l'ancienne direction qui a investi. La nouvelle ne l'aurait pas fait à cette hauteur, et il est peu probable qu'elle investira en France.