Le niveau exceptionnel du plan Vigipirate, déclenché aujourd'hui en Île-de-France et dans les Alpes-Maritimes, n'a-t-il pas tendance à se banaliser ? Existe-t-il des faits justifiant le maintien de cette posture dans ces deux territoires ? Refuse-t-on d'abaisser la surveillance pour ne pas apparaître comme négligent aux yeux de l'opinion en cas de nouvelle attaque ? Devons-nous mobiliser davantage de sécurité privée ? Les responsables des 1 900 sites doivent-ils eux-mêmes déployer des dispositifs de sécurité ?