Cette résolution considère que la demande peut être réduite en faisant peser la charge de l’infraction sur ceux qui achètent des actes sexuels. La réduction de la demande doit faire partie de la politique de lutte contre la traite dans les États membres, comme c’est déjà le cas en Suède.
Quelques mois plus tard, c’est l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui adoptait une position équivalente et appelait les États à envisager la sanction de l’achat de services sexuels.
La France a un rôle et une responsabilité dans la lutte contre les criminalités et la promotion des droits humains et des droits des femmes. Soyons aujourd’hui fidèles au message de Victor Hugo, qui considérait notre capitale comme « le lieu sur toute la terre où l’on entend le mieux frissonner l’immense voilure invisible du progrès ». Le vent de l’abolition souffle sur la France et sur le monde : soyons, mesdames, messieurs les députés, au rendez-vous de l’histoire !