Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, monsieur le président de la commission spéciale, madame la rapporteure, chers collègues, c’est en décembre 2013 que notre assemblée adoptait en première lecture, à une large majorité, cette proposition de loi portée par la délégation aux droits des femmes. Un an et demi, c’est long, trop long, mais je tiens à saluer l’engagement du Gouvernement tout au long de ce parcours : l’engagement des Premiers ministres, Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls ; des ministres aux droits des femmes, Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belkacem et aujourd’hui Pascale Boistard, dont je sais la détermination. Je tiens à saluer l’engagement de la rapporteure au Sénat, Michelle Meunier, et le travail de notre assemblée, d’une très grande qualité, comme l’a dit Guy Geoffroy, et mené sans esprit partisan, dans la lignée du rapport de 2011 de Danielle Bousquet et de Guy Geoffroy, repris par Maud Olivier et Guy Geoffroy – c’est un récidiviste : toujours fidèle à ses convictions, dans cette affaire !