Elle avait alors dénoncé l’inefficacité de la disposition et la possibilité que se créent des sites miroir.
Au fond, ce que l’on a pu constater et que le Conseil national du numérique dénonce à chaque fois que des mesures de blocage administratif sont introduites dans la loi, c’est leur totale méconnaissance du fonctionnement de l’internet. Il existe par exemple plusieurs cas de faux positifs.
Je m’étonne donc simplement de la façon qu’a le Gouvernement de changer de pied en fonction des débats et des textes en donnant l’impression que sur des questions importantes – l’internet est en effet un outil d’information et de liberté, comme l’ont montré les révolutions arabes –, il n’en fait qu’à sa tête, selon son bon vouloir ou l’humeur du jour.