Je tiens d'abord à vous remercier, madame la directrice générale, non seulement de vos présentations, mais pour les informations que vous m'avez fait parvenir concernant des pays englobés dans ma circonscription.
Au sujet de l'opposition entre l'aide multilatérale et l'aide directe nationale, j'ai toujours critiqué le Gouvernement, par-delà les majorités successives. Le constat est chaque fois le même, mais nous nous enfonçons pourtant dans le conformisme et la France disparaît en tant que telle comme donatrice.
S'il est facile de se réjouir, dans certains cénacles, qu'elle compte parmi les États les plus généreux en aide multilatérale, nous devrions avant tout chose veiller à ce que l'aide que nous donnons soit plus visible. Nous soutiendrions une initiative du Gouvernement prise en ce sens. Je déplore que certain ancien ministre des affaires étrangères puisse au contraire recevoir une décoration de la fondation Clinton, pour une contribution à cette même fondation acquittée par les contribuables français. Il n'y a là qu'une visibilité seulement personnelle, mais aucune pour l'État.
Parmi les dix-huit États auxquels vous prêtez assistance dans le cadre de la préparation de la COP21, y a-t-il le Vanuatu, peut-être le pays le plus exposé au dérèglement climatique ? Je rappelle que c'est un État membre de la francophonie et qu'il fut condominium franco-britannique. Nous y jouissons encore d'une réelle influence.