Monsieur Lequiller, nous nous sommes félicités que la recommandation de la Commission européenne sur la trajectoire budgétaire de la France corresponde à la programmation budgétaire qui était la nôtre. Pour l'année 2015, la Commission a toutefois demandé que nous engagions une diminution supplémentaire de 0,2 point de PIB de notre déficit structurel, ce qui correspond aux 4 milliards d'euros que vous évoquiez. Le ministre des finances présentera au Parlement les éléments de réduction de la dépense qu'il soumettra ensuite à la Commission. Le Président de la République et le Premier ministre ont été extrêmement clairs : la réponse donnée à Bruxelles ne passera pas par des augmentations d'impôts mais par des économies correspondant à 0,2 point de PIB.
Je puis vous assurer que tous les courriers dont j'ai pu avoir connaissance adressés par Michel Sapin à la Commission européenne sont bien rédigés en langue française. Une traduction a sans doute pu en être faite ensuite par nos propres services, ce qui nous permet de maîtriser la version anglaise des documents que Bruxelles utilise. Nous veillons à l'utilisation du français au sein de l'Union et des institutions européennes.