J'en viens à la troisième faille : les financements.
À côté de la hausse de la TVA, vous nous dites que vous ferez 10 milliards d'économies sur les dépenses publiques. Mais nous ne voyons pas le début du commencement d'une économie identifiée dans votre loi de finances rectificative. Gilles Carrez l'a bien montré. L'évolution de la masse salariale que vous cautionnez risque d'interdire toute possibilité viable d'économie sur les dépenses.
La réalité, c'est que ce choc de compétitivité sera aussi chimérique qu'illusoire alors que vos hausses d'impôt, elles, sont bien réelles.
La réalité, c'est que vous avez été incapables de faire des choix clairs et que vous ne vous engagez qu'avec remords – nous le voyons bien suffisamment sur vos bancs – dans la voie du choc de compétitivité.
Il y a bien un choc fiscal, mais pas un choc de compétitivité. Depuis le début de votre mandat, la seule ligne claire de votre majorité, de votre gouvernement et du Président de la République, ce sont les augmentations d'impôt. (Applaudissements sur les bancs du groupe Rassemblement-UMP.)