Il n'y a pas lieu de toucher à la « loi Évin » ni de relâcher nos efforts en matière de lutte contre l'abus d'alcool. Cela dit, la viticulture, qui a façonné nos paysages et notre culture, est le deuxième poste de notre commerce extérieur. L'article ne ferait évoluer la « loi Évin » que de manière marginale, en évitant tout contentieux lié à la publicité pour une nouvelle forme de valorisation de la viticulture, l'oenotourisme. Je rappelle qu'actuellement une publicité pour une croisière viticole ou pour la visite des caves de Cognac peut donner lieu à une sanction. Enfin, nous avons déjà modifié la « loi Évin » pour ouvrir aux vignerons la possibilité de faire de la publicité sur internet. Autant dire que la polémique qui s'est développée en début de semaine me semble d'une grande mauvaise foi.