Pour sa part, Mme la garde des sceaux a pris parti sur une affaire de justice en cours et a menacé un parlementaire, faisant allusion à l'abus qu'il aurait fait de son immunité parlementaire. Au même moment, le Président de la République et le ministre de l'intérieur interviennent eux aussi sur une affaire de justice en cours.
Et que dire des propos de M. Peillon, ministre de l'éducation nationale, qui parle d'aboiements s'agissant de l'opposition ? Compare-t-il certains députés à des chiens ? Je ne sais pas où l'on va, madame la présidente. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et du groupe Rassemblement-UMP).
Il y a quelques jours, le président de l'Assemblée n'a pas hésité à rappeler à l'ordre des parlementaires de l'opposition pour des faits qui n'avaient rien à voir, simplement parce qu'il considérait qu'ils faisaient un peu trop de bruit dans l'hémicycle.