Intervention de Marion Maréchal-Le Pen

Séance en hémicycle du 11 décembre 2012 à 15h00
Retenue pour vérification du droit au séjour et modification du délit d'aide au séjour irrégulier — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarion Maréchal-Le Pen :

Une fois les enfants scolarisés, il n'est plus possible de reconduire leur famille à la frontière. Mais celui qui n'aurait pas réussi à se faufiler dans les mailles du filet a un joker de taille : celui du consulat de son pays d'origine. Pour qu'une mesure d'éloignement soit effectivement exécutée, encore faut-il que ces consulats délivrent une autorisation, faute de quoi l'opération de rapatriement n'est pas possible. Or ils ne la délivrent pas dans 80 % des cas.

Une fois le délai de rétention écoulé, il ne reste plus qu'à remettre le clandestin en liberté. Restera encore aux associatifs de l'extrême gauche la possibilité de venir s'enchaîner sur les voies ou sur le tarmac, ou aux malheureux reconduits celle de retenter leur chance quelques mois après. Dès lors, combien de clandestins quittent définitivement le sol national après y être entrés pour rester sans droit ? Je préfère ne pas connaître la réponse.

Voici le triste tableau de notre situation. La France est universellement connue comme une république de pigeons, où tout est permis, où tout est bon à prendre, et où personne n'ose affirmer des principes pourtant défendus dans la plupart des pays du globe en matière d'immigration.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion