Madame la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, il n’est pas si loin le temps de la gauche qui voulait changer la vie en promettant monts et merveilles, qui fut symbolisé entre autres par votre lointain prédécesseur, Nicole Questiaux, ministre des affaires sociales de François Mitterrand, qui déclarait qu’elle ne serait jamais « la ministre des comptes ».
Trente-trois ans plus tard, à cette gauche dépensière s’ajoute la gauche pseudo-gestionnaire, qui gouverne à la petite semaine un modèle social à bout de souffle.
Les inégalités d’accès aux soins persistent ? Vous promettez la complémentaire santé pour tous, mais vous annoncez que ce ne sera pas avant 2017 ! Les trente-cinq heures asphyxient les hôpitaux publics parisiens ? Vous ordonnez à leur directeur de reculer devant les syndicats. On prévoit un déficit des retraites de 15 milliards d’euros en 2020 ? Vous dégainez des prévisions illusoires, basées sur une croissance de 2 % ! On annonce la faillite de la retraite complémentaire du secteur privé ? Vous vous défaussez sur les partenaires sociaux. Madame la ministre, vous ressemblez de plus en plus à ce bon docteur Queuille, qui avait pour devise : « Il est urgent de ne rien faire. »
Le 17/06/2015 à 10:24, laïc a dit :
" Les trente-cinq heures asphyxient les hôpitaux publics parisiens ?"
Il faut embaucher...
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