Dans le droit fil de l’argumentation que j’ai pu développer voilà quelques instants, le présent amendement a pour objectif de rétablir le dispositif de gouvernance qu’avait préconisé le Sénat : l’élection conjointe du président de l’université et des deux vice-présidents de pôle universitaire, autrement appelée le « ticket à trois ». Il permet en effet de garantir l’unité de l’ensemble de l’université des Antilles tout en respectant l’autonomie des pôles guadeloupéen et martiniquais.
C’est à nos yeux cette formule qui, parce qu’elle nécessite un accord préalable, permet ensuite un bon fonctionnement de l’institution. Il est à craindre en effet que le texte, dans sa rédaction actuelle, ne conduise à des blocages. Parce que ces derniers ne sont pas envisagés dans le texte, leur irruption conduirait inexorablement à une scission. C’est exactement ce qu’il faut éviter.
Ainsi que je le rappelais tout à l’heure, l’université des Antilles, même si elle est, hélas ! amputée du pôle guyanais, est une très belle université, pour laquelle il importe, plusieurs orateurs ici l’ont rappelé, de maintenir un niveau d’ambition élevé. Il y va aussi de l’intérêt de la jeunesse et du territoire antillais, qui est une part pleine et entière de notre République.