La gauche, globalement, surjoue l'ouverture. Certains, à droite de la droite, surjouent la fermeture. Les uns tiennent un discours d'apparence généreuse, dissertant sur l'immigration qui serait une chance absolue pour notre pays et niant toute difficulté, comme si la réalité n'existait pas. Les autres sont les promoteurs de l'immigration zéro, au risque d'abandonner le projet républicain d'assimilation à la communauté nationale. Ces deux postures politiques sont des impostures idéologiques.
Je les repousse, l'une comme l'autre, car nous devons à la fois écarter l'angélisme de ceux qui refusent de réguler l'immigration, et le pessimisme de ceux qui rejettent toute immigration. Nous devons continuer à faire le choix du réalisme, qui a été celui du Président de la République, Nicolas Sarkozy, lorsque, il y a cinq ans, il a créé le ministère de l'immigration, et posé les fondements d'une politique d'intégration équilibrée, ferme à l'endroit des clandestins, et…