Des réussites individuelles remarquables ne sauraient masquer l'échec de dizaines et de dizaines de milliers de personnes n'ayant ni logement décent ni travail stable.
Le chômage ne cesse d'augmenter et frappe tout particulièrement les personnes récemment arrivées en France. Je rappelle que, selon une étude de l'INSEE publiée en septembre dernier, le taux de chômage, en France, des étrangers hors Union européenne, est deux à trois fois plus élevé que le taux de chômage général. En 2011, 28,4 % des femmes et 22,2 % des hommes de nationalité étrangère résidant en France étaient au chômage.
La vérité, c'est que nous n'avons pas ou plus les emplois, les logements, les services publics, et les moyens d'accueillir des centaines de milliers de personnes immigrées supplémentaires. La profonde crise financière, économique et aujourd'hui sociale qu'affronte notre pays rend donc nécessaire une diminution globale du nombre des personnes entrant en France. Compte tenu de nos capacités d'intégration, nous devons désormais réduire les flux d'immigration. Nous devons, par conséquent, nous donner tous les instruments juridiques, opérationnels, mais aussi diplomatiques, j'y viendrai, pour atteindre cet objectif fondamental de réduction de l'immigration.
Le gouvernement socialiste s'apprête au contraire à augmenter, dans les années qui viennent, le nombre de personnes immigrées arrivant en France. C'est la raison pour laquelle les députés du groupe UMP voteront contre ce projet de loi,… (« Oh ! » sur les bancs du groupe SRC)