Il s'agit d'abord, dans un pays ou une zone donnée, d'assurer une totale complémentarité entre les alliances et nos instituts français. Cela suppose une certaine discipline, lorsque par exemple des cours de français sont proposés par les deux organismes et qu'il faut éviter la concurrence ou tout effet d'éviction des publics. Les alliances sont des structures de droit local, souvent dirigées par des personnalités locales. Or, nous devons nous assurer que ces outils concourent vraiment à notre politique d'influence et servent réellement nos intérêts économiques. Par le passé, le fonctionnement de ces alliances était examiné sous l'angle culturel, ce qui est certes leur vocation, mais il faudrait en faire un levier plus politique, tout en respectant leur indépendance. Nous avons en la matière des marges de progression, dont beaucoup dépendent de l'ambassadeur. Il est en effet arrivé qu'une alliance soit dirigée par une forte personnalité locale qui n'était pas forcément un relais de nos intérêts et de nos priorités diplomatiques.