Intervention de Pascal Lemaire

Réunion du 7 avril 2015 à 18h00
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Pascal Lemaire, adjoint au chef de la Mission des échanges culturels et de l'audiovisuel extérieur :

Il est vrai que, dans certaines zones, il y a eu des doublons, notamment concernant le marketing des cours. Mais une vraie réflexion commune a été menée ces dernières années, à Paris, grâce à des réunions régulières de coordination avec la Fondation. Au cours de ces réunions « de cartographie », nous examinons « qui fait quoi et où » et répartissons les rôles en fonction de nos contraintes et de nos dynamiques de redéploiement. Les alliances seront ainsi privilégiées dans tels pays et les instituts dans tels autres. Parfois, d'anciennes alliances peuvent même devenir des antennes d'institut et inversement. Dans un lieu où, d'un point de vue historique, il paraît difficile d'en supprimer une, on distribuera les charges : l'une dispensera les cours – souvent l'alliance – quand l'autre impulsera la dynamique culturelle. On pourra objecter que les retombées financières, dans ce cas, profiteront plutôt aux alliances ; mais il convient d'avoir une vue d'ensemble - d'où le travail de cartographie que nous réalisons.

Ensuite, si une convention triennale nous lie à la Fondation, près de 400 conventions différentes ont été signées entre les ambassades et les alliances. Si ces conventions comportent des stipulations-type, chacune est néanmoins marquée par des spécificités locales. Nous allons peu à peu demander aux alliances d'y intégrer des éléments liés à l'attractivité comme l'art de vivre – l'organisation d'une semaine du goût s'inscrit dans ce cadre.

Il faut en outre avoir présent à l'esprit que l'ambassade verse une subvention. Sur les 37 millions d'euros versés au réseau des alliances, 30 sont consacrés aux ETP, 1,6 million d'euros sont octroyés à la Fondation elle-même – la moitié de cette somme étant consacrée aux programmes de formation des personnels des alliances, qu'ils soient expatriés ou recrutés locaux –, enfin, 5 millions d'euros correspondent au total des sommes que nos ambassades versent chaque année à ces alliances dans le cadre des conventions triennales. Le montant de ces crédits est bien sûr lié au retour sur investissement.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion