Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, chers collègues, nos relations sont en train de se réchauffer avec ce grand pays de l’autre bord de la Méditerranée qu’est le Maroc. Comme l’ont dit la plupart de mes collègues avant moi, c’est une grande et bonne nouvelle.
Le Maroc a participé, voilà plus de deux mois, à une réunion organisée à Paris sur la lutte contre le terrorisme et nous avons déjà dépêché ou dépêcherons certainement des hauts fonctionnaires chargés de travailler sur les dispositions relatives à la justice dont ce pays veut à nouveau s’inspirer. Le Maroc est le dix-neuvième pays avec lequel nous développons une entraide judiciaire de tout premier plan. Celle-ci concerne de nombreux êtres humains, car un nombre important de nos concitoyens résident dans ce pays et plus d’un million de Marocains en France.
Bien sûr, tout n’est pas encore parfait et il y a certes encore beaucoup à faire mais, dans une zone aussi tourmentée et aussi difficile, où la paix a tant de difficultés à se défendre et à reprendre pied, notre pays adresse un signal très important en s’engageant dans cette politique qui lui fait honneur.