Sur la question climatique, le Vice-président de la Commission européenne Maroš Šefčovič a insisté sur la nécessité d'obtenir un accord « ambitieux et contraignant » lors de la COP 21, la qualifiant « d'opportunité historique » et reprenant la formule du Secrétaire général de l'ONU à ce propos : « il n'y a pas de plan B, parce qu'il n'y a pas de planète B ».
Il a réaffirmé la nécessité de mettre les cinq dimensions de l'Union de l'énergie sur un pied d'égalité : la sécurité énergétique, le marché intérieur de l'énergie, l'efficacité énergétique, la décarbonisation, la recherche et l'innovation.
M. Petr Hlobil, le président de « Green 10 », la coalition des dix plus grosses ONG environnementales au niveau européen, a rejoint le Vice-président Šefčovič sur un point en particulier : il existe aujourd'hui des financements européens disponibles pour des projets innovants en matière énergétique. Ainsi, le plan Juncker devrait financer des projets relatifs à l'efficacité énergétique, mais peu d'États membres ont proposé de tels projets !
M. Jerzy Buzek, ancien président du Parlement européen et président polonais de la commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie, a qualifié la mutualisation des achats de « défi nécessaire mais complexe », soulignant qu'une telle mutualisation ne devrait pas favoriser ou défavoriser certains fournisseurs plutôt que d'autres. L'ouverture du marché américain du GNL (gaz naturel liquide) a également été évoquée : la mutualisation de l'approvisionnement dans ce cas spécifique pourrait être une piste de réflexion.