Compte tenu de la crise économique et des enjeux environnementaux, l'économie circulaire, c'est du bon sens. Il faut donc faire preuve d'imagination et aller de l'avant. Sans vouloir jouer le bobo ou l'écolo de service, je constate du reste que de nombreuses associations, dans nos communes, se sont déjà emparées de ce thème porteur en organisant du recyclage.
J'estime en revanche que le cadre législatif n'est pas adapté pour apporter des progrès dans ce domaine ; plutôt que par la contrainte, cela doit passer par la pédagogie, le faire savoir, l'intelligence. La Commission Juncker semble d'ailleurs désireuse de moins légiférer, ce dont le Parlement européen, évidemment, se plaint – autant le supprimer car il ne sert pas à grand-chose.
S'agissant de la langue, c'est simple : il faut répondre à la consultation publique en français. Ce globish , qui fait trembler tous les murs de la Commission européenne, devient intolérable ! L'autre jour, j'ai menacé un commissaire européen d'aller tagguer « ras-le-bol de l'anglais » sur les murs de la Commission européenne !