Je veux remercier l’ensemble des orateurs pour la qualité de leurs interventions. S’agissant de victimes de la déportation, ce débat méritait la plus grande dignité. C’est pourquoi il n’aurait pas dû y avoir de place pour l’excès, et certains mots – comme « capitulation », « indignité » ou « abaissement » – n’auraient pas dû être prononcés. Toutefois, de nombreux orateurs ont placé les échanges au niveau où ils devaient se trouver, avec une double exigence – que j’avais soulignée dès mon propos introductif : répondre à l’impératif de justice et d’équité envers les victimes de la déportation qui n’avaient pas été touchées par les régimes d’indemnisation précédents ; répondre à un impératif juridique, celui de mettre fin au contentieux et d’assurer une sécurité contre tout recours ou toute démarche législative qui pourrait nuire à la France ou à des entreprises françaises.
Aucun parallélisme ne peut être établi avec l’Allemagne, et s’il pouvait y avoir le moindre doute, la correction que le ministre des affaires étrangères et du développement international, M. Laurent Fabius, a fait apporter aux termes de l’accord pouvant être sujets à caution, s’agissant de la mention du « gouvernement de Vichy »,…