Monsieur le président, vous avez fait oeuvre utile cet après-midi en recevant, au nom du président de l’Assemblée nationale, une délégation de maires.
Je faisais partie des députés présents et je dois dire qu’ils avaient mal vécu l’annonce qu’ils seraient reçus par un chef de cabinet ou un directeur de cabinet. Pour six cents maires de France, ce n’était pas bien. Je voulais donc vous dire, au nom de tous ici je pense, que ce fut un bon moment.
Deuxièmement, comme ce texte ne semble pas susciter d’états d’âme exceptionnels dans cette assemblée, je ne vais pas m’étendre, si ce n’est pour souligner qu’il est différent du texte examiné cet après-midi : je parle du texte sur nos services secrets, beaucoup plus lourd de conséquences, qui va être soumis au Conseil constitutionnel.