Je souscris aux propos de la rapporteure et du secrétaire d’État. Un départ à l’étranger ne se fait pas si facilement : il faut acheter des billets d’avion, préparer un déménagement, déscolariser les enfants, prendre ou non la décision de faire un recours, en supposant qu’un interprète et un avocat ne soient pas nécessaires pour comprendre la portée du courrier qu’on a reçu. Et tout cela en sept jours ! La plupart des êtres humains, qui n’ont pas votre habileté, monsieur Mariani, en sont incapables.
Le retour volontaire, ce n’est pas rien : c’est près de 8 000 procédures prises en charge par l’OFII en 2013, à un coût très inférieur à celui du retour contentieux. Monsieur Mariani, vous qui êtes si soucieux des deniers publics lorsqu’il s’agit de réduire l’accès des étrangers à la santé ou aux avocats, vous devriez l’être tout autant s’agissant du coût de notre politique d’éloignement.