Dans cet hémicycle, personne n’a le monopole des sentiments humains ou de l’attachement au droit d’asile. Le groupe Les Républicains et le groupe UDI y sont tout autant attachés que le parti socialiste. Mais nous ne voulons pas que ce droit soit dévoyé par d’éventuels abus, d’où nos remarques pendant le débat. Notre groupe votera contre ce texte puisque, s’agissant des délais et de la dérive financière, vous êtes revenus sur les dispositions positives introduites notamment par le Sénat. Les problèmes soulevés à plusieurs reprises ne nous semblent en aucun cas être résolus. Je vous donne rendez-vous dans deux ou trois ans pour le même débat : le constat sera le même car ce texte ne résout rien.