Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 30 juin 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Situation de la grèce

Manuel Valls, Premier ministre :

L’accord qui aurait pu aboutir, nous avons la conviction qu’il n’est pas loin, qu’il est encore possible, même si, le ministre des finances le rappelait, le temps presse. C’est une question d’heures.

La France est donc engagée, mais nous avons aussi un devoir de vérité. Il faut dire où nous en sommes et il faut poser clairement les termes du débat, car les Grecs qui se rendront aux urnes dimanche doivent pouvoir se prononcer en conscience, les yeux ouverts, mais aussi en toute connaissance de cause. Des propositions très claires ont été faites au gouvernement grec. Il s’agit tout d’abord de prévoir les réformes nécessaires, y compris au plan budgétaire, et ces réformes doivent bien sûr tenir compte des efforts considérables déjà consentis par le peuple grec. L’offre faite au gouvernement grec prévoit également un volet de financement de l’économie, avec des investissements au service de la croissance et de l’emploi.

Enfin – et c’est un point notable des négociations, sans doute l’un des plus difficiles, mais c’est aussi la position défendue vendredi par Michel Sapin –…

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