… qui ont légitimement fait preuve de solidarité afin d’aider la Grèce à traverser des périodes difficiles.
Est-ce une raison pour ne rien faire ? Non ! Je vous l’ai dit, le Premier ministre l’a répété : nous avons formulé des propositions pour faire en sorte que le poids de la dette puisse être allégé dans les années qui viennent – qui seront très difficiles – afin que la Grèce puisse retrouver la croissance.
Oui, cela peut porter tous les noms que l’on voudra, mais cela revient à faire en sorte que, pendant ces années-là, la Grèce ne rembourse pas autant que ce qui était prévu afin qu’elle puisse consacrer ses moyens à son développement, à son économie, à sa croissance.
Voilà exactement ce qu’est la position de la France !
Dès lors, monsieur le député, nous avons voulu le dialogue, pendant la négociation, jusqu’au bout et aujourd’hui encore, en ce moment même, c’est le dialogue que nous voulons. Nous le privilégierons, quel que soit le résultat du référendum.
Dans un cas, les négociations continuent, dans l’autre, c’est l’inconnu, mais c’est peut-être dans ce cas de figure-là que le dialogue est le plus nécessaire. Précisément, nous serons là pour dialoguer, tendre la main et faire en sorte que la Grèce puisse rester dans la zone euro et dans l’Europe !