Évidemment, nous n’en sommes pas quittes, et je partage là un certain nombre de vos interrogations. Nous ne sommes pas quittes, tout d’abord, de l’importance vitale pour notre pays de l’effort de recherche dans la durée.
Cet effort a été stabilisé depuis deux quinquennats. Il n’a pas bénéficié de surcroît de crédits dans les difficultés budgétaires que nous avons connues, il n’a pas non plus fait l’objet de coupes budgétaires. Mais il est absolument certain qu’au moment où nous redéfinissons notre stratégie nationale de recherche pour les années qui viennent, les projections en termes budgétaires des crédits qu’il nous faudra trouver sont très importantes, et de ce point de vue, nous devons relancer un certain nombre d’investissements avec l’aide de l’Europe et de l’Agence nationale pour la recherche.
Je ne doute pas que, sur tous ces bancs, nous aurons l’occasion lors de la discussion budgétaire de trouver les moyens d’une relance de l’effort indispensable pour notre pays.