Je dois dire que je n'ai pas eu la même impression lundi dernier en Algérie. J'ai senti au niveau du Gouvernement et des parlementaires une volonté d'aboutir absolument à un accord. Ce que les Algériens rejettent, c'est une intervention militaire. Ils demeurent également réservés à l'égard de toute forme d'intervention extérieure. Mais ils ont pris leurs responsabilités et j'ai eu le sentiment qu'ils sont extrêmement conscients de l'importance et de l'urgence d'un accord.
Je partage le relatif optimisme exprimé par Nicole Ameline et Jean Glavany. Il me semble en effet que les points de vue se sont rapprochés autour de l'initiative de Bernardino León. Le Gouvernement de Tobrouk étant légitime jusqu'à l'automne, y a-t-il des arrière-pensées et une volonté de jouer la montre ? Nous le verrons bien.