Intervention de Élisabeth Guigou

Réunion du 3 juin 2015 à 18h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Guigou, présidente :

Monsieur le commissaire, je vous remercie de revenir devant nous.

Parmi les sujets qui s'imposent pour cette audition, je pense en premier lieu à l'état des discussions avec le gouvernement grec. Dans le cas d'un échec des négociations – que nous ne souhaitons pas – et d'un défaut de remboursement de la Grèce, quels sont les scénarios envisagés par la Commission ?

Les recommandations pour 2015-2016, adoptées par la Commission le 13 mai dernier, doivent être examinées par les ministres de l'Union européenne puis soumises au Conseil européen des 25 et 26 juin.

La trajectoire des finances publiques françaises est une question éminemment sensible. Le Conseil a laissé à la France un délai expirant le 10 juin pour prendre les mesures souhaitées par la Commission. Des efforts supplémentaires ont été programmés par le gouvernement français. Mais la pente du déficit structurel demeure un sujet de discussion ou de désaccord. Quelle est l'analyse de la Commission sur ce point ?

Celle-ci répète qu'il faut profiter de la reprise économique, aussi modeste soit-elle, pour mener d'autres réformes structurelles et favoriser l'investissement et l'emploi. Vous connaissez le débat qui agite cette enceinte : comment faire sans casser la reprise ?

Pouvez-vous également faire un point sur la mise en place du fonds européen pour les investissements stratégiques ?

La France et l'Allemagne ont soumis récemment une contribution commune proposant que la zone euro se dote d'un programme dans quatre domaines : la politique économique, la convergence économique, fiscale et sociale, la stabilité financière, et les investissements ainsi que la gouvernance de l'union monétaire. Parallèlement, le gouvernement espagnol a présenté un plan plaidant pour un transfert accru de compétences économiques et pour l'instauration d'une union budgétaire financée en partie par des obligations communes dans la zone euro. Quels progrès peut-on espérer sur les questions récurrentes que pose l'union économique, en particulier l'harmonisation fiscale et sociale ainsi que la transparence ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion