Intervention de Hervé Mariton

Réunion du 3 juin 2015 à 18h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

Quelles sont les intentions de la Commission à l'égard des questions posées par le gouvernement britannique à l'issue des dernières élections ?

Je m'étonne que la Commission n'envisage pas d'autres scénarios qu'un accord sur le cas de la Grèce. La Commission a une responsabilité au regard de la discipline collective qu'elle exerce au travers d'un processus itératif dans lequel la bonne volonté doit être encouragée. On ne peut pas exclure qu'in fine, la coopération et la discipline ne soient pas respectées. Je trouve curieux que la Commission exclue a priori d'imaginer cette hypothèse. Que la Commission déploie beaucoup d'énergie et de compréhension pour aider chacun à trouver sa place, cela me paraît cohérent et heureux en termes de politique européenne, elle est dans son rôle. Mais, sans sanctions, il n'est plus de coopération, de convergence et de discipline. Les améliorations dans la gouvernance de la zone euro depuis quelques années ont permis normalement d'imaginer des hypothèses et des solutions pour tirer les conséquences d'une fragilité. Au nom de quoi, en raison de quelle légitimité, la Commission s'interdit-elle de considérer un autre scénario que celui d'un accord ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion