C'est sans doute là que vous serez le plus efficace…
Sur le dossier britannique, attendons et soyons prêts.
Je vous redis ma disponibilité à chaque étape du semestre européen. Cela fait partie de mon rôle de commissaire européen français. Le président Juncker nous a demandé d'être fortement présents dans nos pays d'origine. Mais, je ne suis ni un ambassadeur de la France à Bruxelles – je ne suis pas là pour défendre les dossiers français en dépit de mon attachement pour ce pays –, ni un ambassadeur de l'Union européenne à Paris.
J'ai la conviction que ce ne sont pas les débats idéologiques mais les résultats qui rapprocheront les citoyens de l'Union. Les citoyens se sont éloignés car ils ont le sentiment que l'Europe est un problème et qu'elle n'apporte pas de solutions. Ils attribuent la crise en partie à certaines politiques européennes. L'enjeu pour les cinq ans à venir est d'obtenir des résultats en matière de croissance et d'emploi ; c'est pour cela que cette Commission s'appelle la Commission de la dernière chance. L'Europe doit redevenir un projet mobilisateur et qui apporte à chacun.