Intervention de Nathalie Kosciusko-Morizet

Séance en hémicycle du 1er juillet 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Lutte contre le terrorisme

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Kosciusko-Morizet :

Monsieur le Premier ministre : « On nous a déclaré la guerre. » Le mot a maintenant été utilisé des deux côtés de l’hémicycle ; aussi, je ne veux pas vous interroger sur ce mot lui-même, mais sur les conséquences que vous en tirez, car on ne fait pas la guerre avec les moyens de la paix. Les attentats en France, en Tunisie et au Koweït ont montré notre vulnérabilité à la menace terroriste, laquelle trouve ses bases arrière à l’étranger, dans de vastes zones de non-droit.

Nos armées sont présentes sur ces fronts, parfois dans des conditions très difficiles et nous voulons tous ensemble leur rendre ici hommage. Mais leur volonté et leur bravoure, que décrit si bien le général Barrera dans Opération Serval. Notes de guerre, ne suffisent pas.

Or en dépit de vos annonces, le sous-investissement et le sous-équipement persistent. Récemment même encore, des décisions ont été prises, qui témoignent d’un manque d’anticipation : par exemple, on annonçait quinze frégates de premier rang dans le Livre Blanc 2013, et il n’y en aura que dix ; le Charles-de-Gaulle sera à quai à l’automne 2016 pendant vingt mois…

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