Mais encore faudrait-il que vous fassiez preuve d’un minimum de clarté et de cohérence. Vous avez évoqué la réforme de la politique agricole commune ; contrairement à ce que vous avez dit, 9 milliards d’euros vont être distribués, dont une partie découle de la régionalisation du deuxième pilier. Je vous rappelle en effet que le versement des aides du deuxième pilier dépendait de l’accord de la Commission européenne sur les plans de développement régionaux, accord qui a été donné la semaine dernière.
J’ajoute – parce que vous avez omis de le dire, monsieur le député – que toutes les politiques, notamment en matière d’installation, avaient été mises en oeuvre, sans même attendre la signature de l’Europe, puisque l’État avait fait, s’agissant des dotations aux jeunes agriculteurs, les avances nécessaires dès le début février.
Ne croyez pas non plus que, dans les autres pays, la mise en oeuvre de la PAC ait été facile ou qu’elle soit définitivement réglée ; bien au contraire, on rencontre partout des difficultés.
Dernier point : les prix. Oui, je le répète, il y a un problème sur les marchés. Ce matin, d’ailleurs, un journal économique proposait une analyse de la situation sur le marché du lait.