ainsi que d’une revalorisation de leurs points de pension d’invalidité, dans un contexte où leur pouvoir d’achat baisse depuis dix ans.
Quant à la nouvelle réglementation sur les conséquences des essais nucléaires français, elle concerne le ministère de la santé.
Par ailleurs, des mesures sans coût budgétaire pourraient aussi être prises, comme l’attribution de la médaille militaire, dont le contingent est trop restrictif, ou celle de la mention « Mort pour la France » pour tous ceux qui sont morts en accomplissant leur devoir.
Nos anciens combattants et victimes de guerre doivent être écoutés et entendus. Ce sont des citoyens responsables, contribuables pour la plupart, qui ne doivent pas en plus être pénalisés parce que nous ne reconnaissons pas à sa juste valeur le sacrifice qui fut le leur au nom de la France, dans un contexte où certains n’hésitent pas à insinuer que leur dédommagement coûterait cher à la nation.
Comme l’a dit si justement le président national de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie, lors du congrès qui vient d’avoir lieu dans le Lot : « Et les plus belles années de notre jeunesse que l’on a perdues en servant notre pays, ne nous ont-elles pas coûté cher à nous ? N’ont-elles pas droit, ces années perdues, à la reconnaissance de notre pays ? ».
Monsieur le ministre, allez-vous entendre ces demandes légitimes et y répondre ?