Il y a une grande convergence avec les auteurs de l’amendement précédent.
Dans le discours public, on a souvent tendance à mélanger la montagne avec l’agriculture. On l’appréhende aussi parfois sous l’angle de la ruralité, ou du tourisme. Or la montagne constitue une vraie spécificité, que certaines administrations régionales ont parfois beaucoup de mal à prendre en compte, par exemple dans le domaine de la santé. Sur une carte en deux dimensions, certaines choses paraissent très claires, mais lorsqu’on ajoute une troisième dimension, lorsqu’on tient compte de facteurs comme l’enneigement, le dénivelé ou la répartition de la population, la réalité apparaît très différente de ce que l’on peut voir de très loin, notamment depuis la capitale régionale.
Voilà pourquoi j’ai souhaité déposer cet amendement – mes collègues du groupe Les Républicains ont déposé un amendement identique, no 1044 –, qui prévoit que la mise en oeuvre du schéma sera assurée, au sein de l’exécutif régional, par une délégation chargée de la montagne. Ainsi, ce nouveau volet consacré à la montagne ne se limitera pas à quelques mots glissés au sein du SRADDET : les spécificités liées à la loi montagne et à la situation des territoires montagneux feront l’objet d’un pilotage clairement identifié en termes de responsabilité.