Il s'agit de la question délicate de l'acte unique sur laquelle je ne doute pas que nous aurons l'occasion de revenir en séance. Dans la mesure où nous sommes enclins à considérer qu'un acte unique peut être constitutif d'une situation de harcèlement, il semble étonnant d'accorder au pluriel les termes « ordres, menaces ou contraintes ». Enfin, nous tenons à ne pas compliquer la tâche des victimes lorsqu'elles auront à prouver d'avoir subi de telles situations. Quant à la terminologie de « chantage sexuel », il a été jugé préférable de l'écarter car il ne semble pas opportun de l'introduire dans le code pénal.