Je souscris à l'argumentation de notre collègue Poisson et je considère comme lui que les circonstances aggravantes doivent être retenues jusqu'à dix-huit ans. Cela permettra à de jeunes élèves, stagiaires, sportifs ou apprentis d'être mieux protégés contre des agissements qu'ils ont d'autant plus de mal à dénoncer qu'ils sont jeunes et inexpérimentés. Or la circonstance aggravante d'abus d'autorité n'englobe pas toutes les situations : un mineur émancipé de seize ans soumis au harcèlement d'un bailleur dans le cadre d'une recherche de logement n'entre pas dans ce cadre. Nous souhaitons par conséquent que le texte s'aligne sur l'âge de la majorité civile.