En ce qui concerne le premier amendement, nous risquons en effet de nous retrouver en Guadeloupe avec une métropole qui recouvre la totalité de l’île. Après tout, pourquoi pas ? Ce n’est donc pas un argument de droit. Mais il faut être conscient d’une réalité, puisque Pointe-à-Pitre comptait près de 260 000 habitants en 2010 : le territoire serait sans doute déséquilibré par la création d’une communauté urbaine. Cela étant, je laisse la responsabilité de ce choix aux élus et aux autorités.
Le Gouvernement s’en remet donc à la sagesse de l’Assemblée sur les deux amendements, même si je pense que si le premier est adopté, les élus devront bien peser leur décision.