Nous nous sommes donc rendus, le week-end dernier, sur l’aire marine protégée de Bonifacio et avons eu des échanges très intéressants avec des propriétaires de bateaux. J’y ai constaté la présence de très grosses unités, qu’il est très rare de voir ailleurs. Compte tenu de leur importance, ces bateaux sont fortement taxés dans les ports – 3 000 euros la nuit – et ne s’en plaignent aucunement.
Louées pour des sommes très élevées – 500 000 euros la semaine pour celle que nous avons pu voir – ces unités servent aux vacances à quelques personnes qui disposent de moyens importants. Elles ont pris l’habitude de s’ancrer sur un endroit magnifique, que certains ont la chance de fréquenter et que je connais pour ma part depuis dimanche après-midi : l’aire marine protégée de Bonifacio, avec les îles que vous connaissez et la vue sur la Maddalena. C’est désormais une zone protégée où, par exemple, la pêche est interdite. Le mérou s’y développe largement, ce qui prouve que les interdictions ont des conséquences heureuses pour l’environnement !
Or, lorsque ces grosses unités s’ancrent, elles se mettent à tourner.