J'ai dit au cours de la première table ronde les atouts que pouvait présenter le projet de traité et les craintes qu'il suscite. Les atouts sont que l'on assisterait à une modification géopolitique en Europe en matière énergétique si les États-Unis acceptent d'exporter leur gaz naturel liquéfié, et que des normes nouvelles prenant en compte nos singularités pourraient s'imposer au monde. Mais, en parallèle à ces négociations, on ne peut laisser perdurer l'extra-territorialité de la législation américaine non plus que la maîtrise de l'Internet par un seul continent.