Je remercie les deux présidents d'avoir organisé cette réunion interparlementaire. C'est une bonne manière pour les Parlements nationaux de reprendre en main la construction de politique européenne. Que nous soyons citoyens d'Europe ou d'outre-Atlantique, nous avons tous intérêt à ce que ces règles du commerce et de la concurrence soient soumises au respect des droits humains et respectueuses de nos biens communs : la planète, les sols, l'air, les eaux et océans, la biodiversité, nos cultures. Toute dynamique doit être fondée sur les principes du développement durable, garants de la lutte contre les dérèglements climatiques, de la sécurité sociale et de la paix.
Je prendrai pour exemples le développement des circuits courts, des produits de terroirs et des identifications géographiques. Cela témoigne de la volonté des citoyens de s'alimenter en favorisant l'approvisionnement local provenant de PME et d'une agriculture paysanne agro-écologique. Les normes sanitaires et environnementales doivent garantir un développement territorial dans le respect de la biodiversité, et chaque peuple doit pouvoir rester souverain dans ses choix pour la santé, les patrimoines culturels et la biodiversité.
Aussi est-il indispensable que nous, parlementaires d'Europe, soyons exigeants pour préserver les règles non tarifaires relatives à l'agriculture, à l'écologie et à la santé et pour protéger nos patrimoines culturels, et que nous poursuivions la lutte contre les inégalités sociales et géo-climatiques.