(Interprétation) L'Europe, c'est vrai, ne peut pas avoir une politique protectrice uniquement. Nous sommes pour une économie ouverte et libre, mais bien évidemment sous conditions.
Je suis tout à fait d'accord avec vous, monsieur le secrétaire d'État : il ne s'agit pas ici de fixer une date butoir pour la fin des négociations. Le contenu est primordial. Je crois que nos amis outre-Atlantique doivent comprendre qu'il n'est pas possible que, dans le domaine des télécommunications par exemple, les Européens investissent des milliards d'euros et que les entreprises numériques américaines ne payent pas un seul euro de taxes et profitent de notre espace. C'est la même chose pour les compagnies aériennes. En effet, vous savez très bien que les compagnies aériennes européennes ne peuvent pas effectuer des liaisons entre Washington et Dallas. Nous ne pouvons donc pas parler d'un accord commercial avec nos amis américains sans mettre sur la table certains exemples manifestes de protectionnisme.