Monsieur le secrétaire d'État, j'ai l'impression que nous ne pouvons pas parler de protectionnisme si nos économies sont saines. Très souvent, l'Union européenne a conclu des accords avec des pays tiers sans tenir compte du coût que cela entraîne pour les États membres signataires dans des domaines très précis. J'en veux pour preuve l'accord entre l'Union européenne et le Cambodge, qui comprend des clauses en ce qui concerne le riz. Dans notre pays, nous produisons un riz de qualité. Nous avons reçu du riz cambodgien qui coûte 20 centimes le kilogramme alors que le coût de production d'un kilogramme de riz est de 24 centimes pour un producteur grec. Vous comprenez que de tels accords ont des conséquences dramatiques. Dans ce cas-là, nous devons vraiment protéger les petites entreprises et les agriculteurs qui produisent des produits européens de qualité. Comment les rassurer et comment leur garantir une protection minimale ?
Nous ne sommes pas pour une économie fermée ni pour le protectionnisme. Mais comment tenir compte des intérêts des producteurs européens quand nous adoptons un texte législatif ? Il faut écouter les producteurs.