Je note que votre constat à propos des directives est positif.
Au sujet des espèces fragiles, je voudrais évoquer le combat que je mène en Auvergne, avec Christian Bouchardy, vice-président du conseil régional, pour la préservation du milan royal. Nous constatons qu'il est très difficile de sensibiliser les agriculteurs à l'importance de cet enjeu : ainsi, ils sont très réticents à installer des piquets destinés aux rapaces mais ont pris l'habitude d'utiliser des pesticides – en particulier la bromadiolone, à l'origine d'une véritable catastrophe écologique. Ne croyez-vous pas qu'il serait souhaitable de mettre en place au niveau européen – je pense surtout à Natura 2000 – des prescriptions visant les pratiques agricoles particulièrement néfastes à la biodiversité ?
Par ailleurs, vous avez indiqué que les programmes LIFE étaient efficaces, mais pourraient l'être davantage encore si les fonds qui leur sont consacrés étaient plus élevés. Pouvez-vous nous donner des précisions sur ce point ?