Il faudrait qu'il y ait un ticket à acheter. Depuis quatre ans, l'actionnaire principal d'Avio – le fonds de pension Cinven – a fait part de son intention de céder ses parts. Nous avons entamé des discussions mais aucune décision n'a été prise. Nous sommes donc passés à autre chose. Les autres actionnaires sont Finmeccanica et le gouvernement italien, puisque, comme en France, le secteur est protégé par des accords stratégiques entre l'État et les industriels. Lorsqu'une décision aura été prise sur l'évolution du capital d'Avio, les discussions reprendront. Mais, à ce stade, si le vendeur ne veut pas vendre, je ne peux rien faire.
Finmeccanica pourrait, semble-t-il, prendre le contrôle d'Avio. Si telle était la décision des Italiens, nous serions moins intéressés par un ticket dans le tour de table.
En tout état de cause, pour le P120, nous pouvons compter sur l'accord stratégique très fort que nous avons signé avec Avio.