Intervention de Christophe Sirugue

Séance en hémicycle du 6 juillet 2015 à 21h30
Accessibilité des établissements des transports et de la voirie pour les personnes handicapées et accès au service civique pour les jeunes en situation de handicap — Article 4

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Sirugue, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Pourquoi ne peut-on pas aller plus loin ? Nous sommes confrontés au droit de propriété, de valeur constitutionnelle. Si on n’avait pu aller plus loin, nous l’aurions fait. Mais tous les éléments dont je dispose me montrent la fragilité juridique extrême qui en découlerait. On a donc essayé de trouver comment un peu mieux encadrer la problématique, par exemple dans le cas d’un cabinet médical situé au fond d’une cour d’un immeuble en copropriété, et soumis en tant qu’ERP à la mise en accessibilité, mais susceptible d’être confronté à une assemblée générale qui, en dehors des trois motifs de refus expressément prévus dans la loi, pourrait s’y opposer. Pour ne pas remettre en cause le droit de propriété, on a abordé la question sur le plan financier : si le responsable de l’ERP, locataire ou propriétaire, finance à lui seul la mise en accessibilité, la copropriété ne pourra pas lui opposer le coût de l’opération. Pour répondre à la question de Gérard Sebaoun : c’est exactement le même principe que les charges de copropriété, sauf qu’en l’espèce il en assumera 100 %.

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