Les auteurs des amendements caricaturent totalement le droit du travail et les relations entre employeurs et salariés dans les petites entreprises. Ce que nous proposons, c’est la possibilité d’une conciliation en amont, avant une judiciarisation. Ce n’est pas parce que l’on est dans une petite entreprise et qu’il existe une proximité avec l’employeur que tout se règle. Le dispositif vise à offrir un cadre apaisé qui évite d’aller aux prud’hommes.
Par ailleurs, je serais bien étonnée que les 577 députés employeurs que nous sommes aient tous un code du travail – hormis peut-être Denys Robiliard – et qu’ils aient tous mis le nez dedans !