Même si leur place est différente du point de vue leur apport, de leur contribution au fonctionnement, ou encore de la création même de l’entreprise, s’ils n’étaient pas là, celle-ci ne fonctionnerait pas. Je le répète : les administrateurs salariés sont des administrateurs comme les autres. Ce débat de fond, politique pour le coup, qui met en opposition le principe de la collégialité et les différents types d’administrateur me surprend. On a valorisé dans ce texte, et c’est une très bonne chose, le fait que les salariés ont pleinement leur rôle à jouer dans les conseils d’administration concernés, et même s’il n’y a que sept membres, deux administrateurs salariés seront une plus-value pour l’entreprise – s’il pouvait y en avoir plus, ce serait encore mieux – car les salariés, qui font la force de l’entreprise, et les administrateurs qui ont fourni un certain apport justifiant leur présence, trouvent ensemble des solutions aux problèmes et établissent des orientations pour l’entreprise. Ils ont en effet évidemment un intérêt commun : qu’elle se développe, qu’elle crée plus d’emplois, etc.
Je suis très surpris de ce débat politique qui met en opposition les différents types d’administrateur. Je voterai donc, au nom du groupe écologiste, contre cet amendement, qui déstabilise quelque peu cet article après les avancées qu’il a produites – je pense notamment à l’abaissement du seuil à 1 000 salariés, pour lequel je remercie le rapporteur.