Le débat est semblable à celui de la loi relative aux taxis et aux voitures de transport avec chauffeur, où l’on en était venu, en 2014, à vouloir interdire la géolocalisation !
La visioconférence, je le répète concerne les grands groupes, les groupes européens. Contrairement ce que vous dites, madame Fraysse, elle permet de démultiplier le dialogue social. Là où, en raison des contraintes – liées notamment aux déplacements et aux frais engendrés –, on n’organise qu’une réunion par an, on pourra en tenir plusieurs. La visioconférence permet parfaitement de s’exprimer, et même de voir ses interlocuteurs en grand format.
Nous avons d’ailleurs expérimenté cette technique à l’Assemblée nationale pour des réunions entre la commission des affaires européennes et le Parlement européen. Ayant rarement l’occasion, à titre personnel, de me rendre à Bruxelles ou à Strasbourg, j’ai pu ainsi discuter avec nos collègues européens et cela m’a semblé très intéressant. Si, à chaque fois que nous avons à discuter d’un sujet, il fallait emmener trente ou quarante députés français au Parlement européen, vous imaginez le bilan carbone – je n’oublie pas qu’il y a un Vert dans l’hémicycle ce soir – et les frais que cela représenterait ! Il n’y aurait plus qu’une seule réunion par an.
Je pense donc que la visioconférence va dans le bon sens et favorise le dialogue social.